Faites un saut à l’exposition Walasse Ting au musée Cernuschi !

A cheval entre l’intimité des tableaux de Bonnard et la radicalité des tableaux de Warhol, le travail de Ting est doux, raffiné, énergique, fort, discret, parfois sexuel, tantôt sensuel, en bref vivant. Par la légèreté et la délicatesse de son trait auquel s’ajoute l’énergie de coups de pinceaux très libres, Ting réussit à capter les mouvements de l’âme.

Après avoir quitté la Chine pour Hong-Kong en 1946, Walasse Ting gagne Paris en 1953. Ses créations mettent l’accent sur l’expressivité du geste pictural. Elles sont en phase avec les réalisations du groupe CoBrA dont certains membres, comme Pierre Alechinsky, manifestent leur intérêt pour les pratiques asiatiques de l’art du pinceau.

A cette époque il rencontre aussi Sam Francis, qu’il retrouvera à New-York quelques années plus tard. C’est dans cette ville, que Ting découvre son univers, fait d’allers-retours entre l’encre et la couleur pure, entre les codes de la peinture chinoise et la spontanéité de l’Action Painting.

En 1970, Walasse Ting a fait don au musée Cernuschi de 80 peintures représentant de manière quasi-exhaustive son univers foisonnant et ludique.

A découvrir au musée Cernuschi jusqu’au 27 février 2017.

Thibault Lucas