L’homme au centre, ou comment parler de l’homme en entreprise.
L’homme vit dans un espace. L’espace que nous connaissons bien, c’est celui de l’entreprise. Celui que nous connaissons moins bien c’est celui du cosmos. Aki Kuroda réconcilie ces deux espaces pour créer une tension d’échelle et nous questionner.
Si le sujet du corps humain n’est pas évident aujourd’hui à montrer en entreprise, c’est parce que l’entreprise est un groupe d’êtres humains avec des sensibilités différentes qu’il faut respecter.
Kuroda lui, va chercher le dénominateur commun de ces sensibilités. Par son minimalisme, il ne garde que l’essence de l’homme : une silhouette sculpturale. Et cette silhouette donne alors une échelle au tableau mais surtout aux locaux qui l’entourent.
Kuroda est un peintre japonais, et pourtant on le sent proche du sculpteur de l’antiquité grecque. Il s’affranchit de l’espace temps et des continents pour questionner ce qu’il y a de plus profond en nous.
Parler de l’homme en entreprise c’est possible. Que ce soit avec Aki Kuroda ou encore avec Denis Darzacq par exemple, l’entreprise oblige en fait à une certaine exigence, celle de parler de l’essentiel et non des apparences.
Né en 1944 à Kyoto, Aki Kuroda vit et travaille en France. Remarqué dès 1980 pour ses silhouettes et ses toiles monochromes, son œuvre n’a cessé d’inspirer les gens de lettres, de Marguerite Duras à Pascal Quignard. Kuroda a aussi créé de nombreuses mises en scène d’opéra et de ballet.
Thibault Lucas
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Aki Kuroda sur vos murs d’entreprise
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