Deux événements concomitants nous amènent à nous intéresser à la relation entre la responsabilité sociale et environnementale et l’art contemporain. 

Le 11 octobre 2021, le Président du MEDEF a lancé la semaine de l’Entreprise Responsable et Inclusive pour mettre en lumière le rôle que jouent les entreprises face aux défis de l’inclusion, de la diversité et plus largement de la RSE. « L’Entreprise est un lieu d’intégration et de cohésion sociale où la diversité et la RSE sont des formidables atouts et des leviers de compétitivité » a-t-il déclaré.

Parmi les actions de RSE, on ne pense pas toujours à l’Art et pourtant il fait partie des choix autour desquels on peut mettre en place de telles actions.  

La 8^ème Biennale internationale d’art contemporain la Littorale, intitulée « L’écume des vivants » se déroule d’ailleurs cette année sous le signe des enjeux environnementaux. Une thématique qui prend de l’ampleur dans la création artistique et fait écho à la sensibilité d’une société de plus en plus préoccupée par le respect de l’environnement donc à celle des collaborateurs des entreprises. 

La tendance dans nombre de domaines, après une surconsommation, est au recyclage ou plutôt d’ailleurs à l’upcycling . C’est-à-dire à la récupération de certains matériaux pour les utiliser de manière détournée dans la création de nouveaux produits :  prêt à porter, lunetterie, maroquinerie où des sacs sont par exemple fabriqués à partir de ballons de rugby usagés ou de matériaux utilisés par l’automobile ou encore de toiles de voiles de bateaux. 

Comment l’Art Contemporain utilise l’upcycling ?

Cette approche est utilisée par des artistes contemporains. C’est le cas de Wim Delvoye, artiste belge connu pour sa série « Pneu », où le pneu conserve sa forme originale mais finit pas ressembler davantage à du métal ciselé ou du bois sculpté. Vik Muniz, grand représentant de l’art du déchet, réalise lui des figures à partir de détritus, lambeaux de magazine, mégots, fils de fer… Guerra de la Paz, collectif d’artistes cubains, créent des sculptures en volume, très colorées à partir de vieux vêtements, interrogeant ainsi notre société de consommation qui jette à profusion des objets encore utilisables. 

Bernard Pras, un précurseur avec ses installations anamorphiques à base d’innombrables objets récupérés

C’est dès 1997 que Bernard Pras élabore son œuvre à partir de collecte d’objets usagers en tout genre, donnant lieu à des anamorphoses, l’amas d’objets hétéroclites devenant portraits ou paysages. Technique classique, application des travaux de Petro delle Francesca sur la perspective, c’est la rationalisation de la vision qui a conduit à systématiser des techniques de projets dont les anamorphoses sont le résultat. Nous avons chez Arts Affaires travaillé avec un grand acteur de l’Assurance qui a choisi d’installer une anamorphose grandeur nature de Bernard Pras créée autour de « La nuit étoilée » de Van Gogh. Elle a été réalisée notamment avec de vieux pneus et des chaises mises au rebut pour un résultat à couper le souffle suscitant curiosité et enchantement de tous.

Vous recherchez un axe de RSE dans le domaine de l’Art, vous souhaitez le conjuguer avec un axe environnemental ? Arts Affaires, agence de location d’œuvres d’art peut vous accompagner dans cette démarche grâce à son large catalogue d’artistes contemporains qui pratiquent le recyclage de matériaux et intègre l’upcycling dans leurs travaux artistiques. 

Vous souhaitez exposer des artistes montrant vos valeurs ?

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