Métamorphoses – 21 artistes européens à la Fondation Cartier
Retour sur notre dernier déjeuner Pink & Arty
Nika Kutateladze, Tbilissi, 1989
Le choix des artistes a dû être long tant l’idée était ambitieuse. Faire un portrait de la génération émergente en Europe !!
La thématique de la métamorphose a permis aux commissaires d’expo de réduire le spectre et de se focaliser sur des œuvres d’art où le processus créatif et la transformation des éléments se dévoilent sous nos yeux.
Que reste-t-il d’une telle exposition ? Un sentiment que l’Europe et sa culture sont un magnifique terrain de jeu pour ces jeunes artistes ?
Ou plutôt que la thématique géographique n’a plus réellement de sens aujourd’hui en art ? A l’heure des réseaux sociaux, tout se sait, tout circule. Si certains artistes peuvent être très imprégnés de leur culture nationale, la création contemporaine n’a aujourd’hui plus de frontières.
Myriam Haddad, Silence, 2018-2019
Quand Rembrandt devait partir voyager en Italie pour découvrir les maîtres italiens, il suffit aujourd’hui à l’artiste d’appuyer sur le bouton en bas de son écran, pour se connecter à tous les ateliers du monde en trois clics.
Bref je n’ai pas ressenti un art européen, j’ai ressenti un art tout court. Chaque artiste avec sa personnalité, tantôt inspirée par la nature, l’archéologie ou la société de consommation.
Si la Fondation Cartier nous a fait vivre le monde, le bistrot non conformiste de la Mère Agitée, véritable institution « franchouillarde », nous a remis les pieds sur terre avec le goût de la bonne cuisine traditionnelle française…
Thibault Lucas
Raphaela Vogel, In festen Händen III, 2017
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© photos : Arts Affaires / Thibault Lucas